B27

Pour les 8 bâtiments mixant logements/bureaux et coliving, de ce programme sur la ZAC BHV Ivry et exigeant 5 % de réemploi, ce n’est pas moins de 2 tonnes de ferraillages, serrureries, sanitaires, chemin de câbles, faux-plafonds, revêtements de sols, carrelages… qu’il faut sourcer.

Un sourcing qui se doit de respecter simultanément, les exigences créatives des architectes, les contraintes techniques des opérateurs type Enedis, les ambitions qualitatives des labels HQE, Breeam, WiredScore, les volontés de privilégier des matériaux bio sourcés du maître d’ouvrage.

« Au-delà d’une veille permanente, cela implique à tout le moins de savoir être hyper-réactif pour se positionner lorsque l’on trouve des lots disponibles », confie Axel Perraud, chef de projet chez B27.

« Surtout sur un projet de cette ampleur où, malgré 8 bâtiments jouant la mixité, il faut conserver une harmonie globale qui ne peut se satisfaire d’une couleur de moquette qui ne soit pas homogène, de sanitaire de qualité différente, de câblage de performance distincte au prétexte que l’on est ici en logements et là en bureaux ».

C’est donc tout le savoir-faire de chef d’orchestre de B27 qui est mis à contribution pour organiser le dialogue entre les trois architectes des lots B1 et B2, la concertation avec l’entreprise générale sur un des lots ou les corps d’état séparés sur les autres, le pilotage inventif pour trouver les solutions techniques d’adaptation et l’anticipation pour saisir les opportunités de matériaux de réemploi mis sur le marché.

« Même si les réseaux des revendeurs s’organisent de mieux en mieux, les gisements ne sont pas si nombreux que l’on puisse tergiverser sur un lot de serrurerie, de carrelage ou de moquette qui pourrait coller avec notre cahier des charges » poursuit Axel. « Tout repose sur la qualité et la réactivité du dialogue que nous avons tous ensemble pour trouver des idées et gérer un timing très serré de moins de 3 ans de travaux. »

Accompagner la croissance du Leader français des centres de loisirs familiaux est aujourd’hui un des challenges les plus enthousiasmants pour B27. Issus de premiers contacts noués en 2018 sur des réalisations Unibail, entre Michaël Aknin , Président de l’enseigne «  La Tête Dans les Nuages », le partenariat s’est engagé sur Lyon Confluence dans le cadre d’une première collaboration, puis s’est accéléré avec la création de l‘une des plus grandes salles d’Europe (5 000 m²) au cœur d’Aéroville près de Roissy, à présent, B27 assure la maîtrise d’ouvrage des prochains centres de la marque à Carré Sénart (1 600 m² ) et à La Défense (3 700 m² ).

« La disponibilité des équipes et leur grand professionnalisme pour optimiser nos installations sont clairement les atouts de B27 » confie Philippe Sauze, Directeur Général de l’enseigne . « Leur parfaite connaissance de la façon d’intégrer notre concept dans des coques donne lieu à des discussions très ouvertes facilitant la réactivité et les choix techniques ».

Autant d’atouts indéniables pour accompagner la croissance d’un concept qui, après les 4 salles existantes en France, (bientôt 5) envisage pas moins de 3 ouvertures d’ici la fin d’année et 4 autres projets dans les cartons pour 2024.

Pour plus d’infos : https://latetedanslesnuages.com/

Avec sa programmation évènementielle orchestrée par Live Nation France et son design pop et ludique imaginé par Malherbe Paris, les anciens 25 000 m² de Vill’Up font peau neuve pour laisser place à « Boom Boom Villette », une offre ultra vibrante pour tous les publics.

Au cœur de l’écosystème de la Villette, poumon culturel de Paris et attirant chaque année 10 millions de visiteurs, Boom Boom Villette accueillera une scénographie iconique orchestrée par l’artiste Hopare en commissaire d’exposition.

Au-delà de cet aspect culturel et loisirs, Boom Boom Villette s’annonce surtout comme le plus innovant Food Market de France avec près de 4 000 m² dédiés aux meilleures cuisines du monde et réunissant chefs de renommés et stars montantes de la street food.

“C’est à la conception d’un ouvrage très atypique qu’Apsys nous a associé“ explique Romain Dulchain, Responsable du projet au sein de B27 AI.

« Le challenge était de surfer sur le succès des Time Out Market de Lisbonne, Foodhallen d’Amsterdam ou même du marché du Lez à Montpellier ou de La Boca Foodcourt de Bordeaux pour le réinventer dans un lieu où nous conservions cependant les parties loisirs qui avaient fait leurs preuves : cinémas et simulateur de chute libre notamment », précise, Jerémy Colonna d’Istria, responsable du projet pour Apsys.
« Avec pour contraintes d’en respecter les infrastructures et d’y intégrer les réseaux propres à la restauration. Un business model très original pour un bailleur qui ne s’arrête pas à la proposition de coques vides, mais au contraire un concept clés en mains pour les 21 kiosques de gastronomie du monde comprenant labo-cuisine, poste plonge et décoration, jusqu’aux meubles et à la vaisselle… Avec le défi pour les ingénieurs de B27 qui nous ont accompagnés de comprendre que cette nouveauté exigeait des allers-retours constant pour tester des idées et les peaufiner au fur et à mesure. Le tout dans un complexe où une partie des structures existantes pouvaient être “traversées“ par les flux techniques liés au food hall.
C’est bien cette flexibilité et cette adaptabilité 360° des équipes de B27 avec qui nous collaborons depuis Beaugrenelle qui est au cœur du succès de leur mission de MOEX et de BET Fluides sur cette réalisation Boom Boom Villette ».

Spécialiste parisien de l’escape game, Kairos Escape Game propose dans son établissement de 3 niveaux, 5 univers radicalement différents s’inspirant des films à succès comme Pirates des Caraïbes ou Star Wars.

« Tout l’enjeu était d’abord d’accompagner au quotidien des concepteurs de jeux pas enclins à sacrifier leur créativité sur les intrigues de leurs lieux d’immersion pour des exigences de l’ingénierie constructive. Ensuite, de savoir camoufler au maximum tous les éléments techniques propres à un ERP pour que l’immersion des joueurs soit absolue » explique Gildas GOMA-TOMBET, le directeur de B27 BIGS.

Impensable en effet que plongé au cœur du bateau de pirates des caraïbes, le participant à la mission, remarque une bouche de ventilation.
« Faire oublier la technique en restant le plus discret possible, implanter les solutions techniques actuelles dans des univers rétro, ultra futuristes ou de bandes dessinées, imaginer des alternatives pouvant passer les innombrables demandes de dérogations au croisement de beaucoup de réglementations ; telles ont été nos missions pour ce projet ».

Un projet sur lequel les équipes de B27 ont été particulièrement enthousiastes lors d’une séance de team building interne afin de tester les activités de l’escape game.

Et grand bien leur a pris car le succès des énigmes de l’établissement de la rue Sedaine, attire aujourd’hui de grandes enseignes du monde du jeux et de l’édition, qui envisagent de commander à Kairos des intrigues associées à leur univers et à développer pour elles.

“L’intégration des spécificités des mobilités douces aux politiques de programmation urbaine ne date pas d’hier“, rappelle Adrien Thomas. “Il n’en demeure pas moins qu’architecte-urbaniste et bureaux d’études spécialisés ont vu se démultiplier, ces dernières années, les dossiers sous le triple effet de la pandémie, d’une prise en compte plus radicale des défis environnementaux et de la nouvelle acuité des enjeux de maîtrise des coûts de l’énergie et des matières premières.
La pandémie a démontré l’attractivité des mobilités douces et a permis un formidable bon en avant de l’assistance électrique dans les mobilités individuelles“.

Les grandes villes ont montré l’exemple d’aménagements urbains plus responsables, mais désormais tous les types de cités initient cette bascule vers des modes de déplacements doux. Les notions de “ville de 15 minutes“, de report modal, de porosité, sont de plus en plus traduits dans les PLU et les orientations techniques que prennent les agglomérations.

Au centre de cette transformation des villes, la programmation urbaine doit intégrer des enjeux parfois contradictoires : confort et sécurité, piétonisation et livraison du dernier kilomètre, recharge électrique et stationnement, préoccupations sociétales et liberté de choix des modes de transports.

“Au-delà de l’ambition écologique, c’est à une révolution des mobilités, qui se traduit par de nouveaux comportements, à laquelle les villes doivent répondre“, poursuit Adrien. “Avec un focus sur le volet économique que cette transformation urbaine implique : économie de ressources énergétiques versus investissements sur des aménagements structurants. Autour de deux questions primordiales challengées par la limitation de la gêne à l’usager : la continuité de parcours et la gestion des conflits.

• Comment gérer les trajets bassin de vie/bassin d’emploi au-delà des 500 mètres ?
• Comment piloter le besoin d’espaces nouveaux pour maîtriser le partage de la route, les nouveaux carrefours, les nouvelles places, les nouvelles voies ?

Autant d’enjeux qui nécessitent une approche globale impliquant des compétences aussi variées que celles des urbanistes, architectes, paysagistes, économistes mais aussi des spécialistes de la gestion des flux, de l’ingénierie VRD, du traitement des sols, des questions hydrauliques ou d’artificialisation ou encore d’ingénierie financière“.

Une palette de compétences que B27 et A26 ont regroupé pour pouvoir répondre à des sollicitations d’élus sur des territoires très diversifiés et des problématiques très variées.

• “Strasbourg a placé très haut son curseur environnemental, cela se traduit par une politique ambitieuse visant à privilégier le vélo “, détaille Adrien. “ Des voies dédiées de 5 mètres de large, des locaux vélos deux fois plus grands, des revêtements de sols luttant contre la chaleur urbaine et assurant l’infiltration des eaux pluviales, une priorité absolue de lutte contre l’artificialisation.

• La ville de Bezons en région parisienne, souhaitait quant à elle, trouver un équilibre entre ses zones industrielles, situées en bord de Seine, et résidentielles situées quant à elles plutôt en cœur de ville. L’enjeu était alors de recréer un accès au fleuve avec un maillage de voies douces impliquant un recalibrage du réseau viaire.

• Saclay ou Igny d’autres villes pour lesquelles nous sommes intervenus récemment avait des enjeux soit de requalification de quartiers peu denses ou vétustes, soit de maillage très fin de l’équilibre piétons/vélos, soit encore d’étalement urbain nécessitant une redéfinition de la gestion des flux urbains impliqués par les nouveaux comportements des habitants quant à leur modes de déplacements“.

Autant de problématiques relevées par le positionnement volontairement multi spécialiste du groupement B27/A26.

Au total 8 stations IRVE de recharge électrique ont été installées sur le réseau APRR Grand-Est. Irriguant le réseau de la région parisienne sur les branches Nancy, Besançon, Bourg-en-Bresse, ces stations représentent 45 bornes de recharge rapide et 10 bornes standard.

« Compatibles avec tous véhicules et acceptant de très nombreux moyens de paiement, ces bornes e-Vadea seront opérationnelles dès la fin d’année 2022. Et ce malgré un planning très serré lié à l’obligation faite par l’Etat aux autoroutiers d’équiper leurs aires entre le printemps et le 31 décembre 2022 » nous déclare Eric Cassan, Chef du département DO Nord-Est pour SPIE.

La réactivité et la qualité de suivi de B27 semble avoir été plus qu’à la hauteur sur cette première réalisation de conception réalisation puisque SPIE, missionné par ESCOTA sur Monaco et Aix-en-Provence et par ASF sur Montpellier, vient de consulter B27 pour les accompagner également sur ces futurs chantiers.

« Le Ministère de la Transition Ecologique, entre autres, a défini et mis en application plusieurs réglementations et normes afin de préciser les exigences ainsi que les conditions d’installations des bornes de recharge électriques. Nous mettons tout en œuvre pour être force de proposition aussi bien techniquement que financièrement, et répondre aux nombreux projets de déploiement de ces équipements sur le territoire national. » explique Gildas Goma-Tombet, Responsable de projets Fluides chez B27.

« Notre savoir-faire intègre les solutions articulées autour de l’implantation des bornes de recharge des véhicules électriques (BRVE) dans les bâtiments et espaces extérieurs (privés et publics), de l’optimisation des consommations d’électricité, de l’augmentation croissante de la demande des consommateurs et des engagements de la France sur le climat. Nos conceptions d’installations et le choix des BRVE incluent la présence de gestionnaires d’énergies intelligents et autonomes.

Forts de notre spécialisation sur l’immobilier résidentiel, industriel, logistique et tertiaire, nous avons pris une certaine avance sur les problèmes spécifiques que pose ce type d’équipements. » complète Gildas.

« Ainsi, nous accompagnons les maîtres d’ouvrage pour :

• Répondre aux exigences des certifications comme le BREEAM
• Définir le nombre de places de stationnement équipées et à équiper de BRVE
• Dimensionner les puissances optimales des transformateurs nécessaires
• Définir le système de pilotage des BRVE

Notre connaissance des produits nous permet d’être astucieux sur les coefficients de foisonnement avec des bornes intelligentes fonctionnant sur le mode “maître esclave“.
Cette technologie permet de faire piloter par une borne « maîtresse » plusieurs autres bornes afin de n’appeler que l’électricité strictement nécessaire en fonction des places utilisées ou de la charge existante sur les véhicules branchés. »

« Nous nous appuyons, le plus possible, sur les productions d’électricité par des panneaux photovoltaïques afin de développer l’autoconsommation des bâtiments et gérer l’alimentation des BRVE » assure Gildas.

Quelques exemples d’installations réalisées :
– Puiseux-Pontoise (Panhard réalisations)
– Brie-Comte-Robert (Panhard réalisations)
– Nanteuil-le-Haudouin (Panhard réalisations)
– Parking de Nantes (Ville de Nantes)

« Notre expérience, acquise sur les plateformes logistiques, conduit B27 à être consulté sur de nombreux réaménagements de parkings urbains devant désormais prévoir un nombre minimal de leurs places de stationnement dédiées à la recharge des véhicules électriques. »

L’ambition de la CIGV était de construire, sur un site majeur de Dijon, l’emprise de 6,5 hectares de l’ancien hôpital du Saint-Esprit, une Cité à part entière, dans toutes les composantes de ce mot. Avec pour mission d’imaginer un écoquartier qui offre une nouvelle manière de vivre regroupant de la culture, des commerces, de la formation, du travail et bien sûr de l’habitation.

Dans les faits, ce nouveau quartier repose pour partie sur la requalification d’un foncier historique et pour partie sur la construction d’un ensemble de bâtiments neufs poursuivant deux objectifs : la création d’un écoquartier dédié aux logements et au travail et la mise en œuvre d’une éco-hospitalité qui rassemble l’ensemble des ambitions de la CIGV ; culture, éducation, commerce…

Pour une opération de cette envergure, il était majeur de pouvoir s’appuyer sur la confiance et la compétence, faire le choix du cœur et celui de la raison.

Pour la première, je connais Olivier Gaudard (Président de B27) depuis de longues années et nous avons toujours su garder un lien professionnel fort.

Pour la seconde, l’ampleur du projet où tout était lancé en même temps impliquait de savoir associer le maximum d’entreprises locales à la dynamique économique que la construction de la CIGV allait créer tout en sachant trouver des partenaires puissants et reconnus. Travaillant régulièrement avec les équipes de B27, nous apprécions de pouvoir compter sur un BE de taille intermédiaire mais de rayonnement national et sur une équipe de proximité partageant les valeurs entrepreneuriales locales.

Leurs expertises reconnues sont d’ailleurs régulièrement mises à profit avec succès par Eiffage puisque nous leur avons confié dans la foulée les études pour la construction de notre futur siège régional dans l’enceinte de la CIGV et un autre projet de bureaux que nous projetons sur le parc de Longènes où ils sont en association avec leur partenaire A26 architectures.

Parce que cela a été maintes fois répété au cours des 6 mois d’oraux dédiés à la maturation de cette décision, je crois pouvoir dire sans forfanterie que l’effet “waouh“ provoqué par le geste architectural a clairement joué en faveur des outsiders que nous étions sur ce concours pour la construction de la Cité des Climats et Vins.

Situé au cœur d’un parc à la lisière de Beaune, notre “vrille“ blanche renvoie à l’idée de mouvement et de découverte. Elle s’affirme comme un belvédère sur la Bourgogne qui attirera autant les passionnés du vin que les promeneurs recherchant une visite originale et séduisante dans un bâtiment qui s’appréhende par l’extérieur et se déguste par un parcours dedans/dehors jusqu’à dominer la canopée environnante.

L’une des caractéristiques fortes du lancement de ce projet est d’avoir réuni de très nombreux acteurs locaux; la ville de Beaune, les conseils régionaux et départementaux mais aussi l’interprofession des vins de Bourgogne et de nombreux mécènes. Aussi est-il probable que le jury ait été séduit par la proposition d’une réalisation qui signe l’esprit de la Bourgogne, comme un manifeste de l’incroyable richesse de ce terroir. Qui plus est portée par une équipe composée d’entreprises locales engagées à faire de cet ouvrage un lieu qui symbolise cette région.

Mais aussi par une conception architecturale inspirée de la vrille de la vigne qui offre une promenade ancrée dans le sol mais favorisant une ascension initiatique s’ouvrant sur un panorama 360° sur les paysages bourguignons. Enfin, par notre engagement à n’utiliser que des matériaux produits localement à partir de ressources du territoire (matériaux bio-sourcés, agrégats de comblanchien, bois et chanvre régionaux…),.

Je crois aussi que le jury a été sensible à un parti-pris constituant une prouesse technique qui rappelle que la Bourgogne est aussi une terre d’excellence.
La Cité des Climats et Vins met à profit des techniques utilisées pour les ouvrages d’art – les grandes rampes en béton, le porte-à-faux du dernier niveau… font ainsi appel aux techniques de construction d’un pont. La diversité des techniques constructives mise en œuvre – socle en béton habillé de pierre de 17 cm, grande dalle d’exposition n’incluant que quatre poteaux porteurs, toiture terrasse supportant 60 cm de pleine terre, façade extérieure en ossature bois, garde-corps en béton, tout participe à faire de cette réalisation une œuvre hyper technique.

Une technicité qui n’oublie pas de répondre aux enjeux de construction durable. Si l’on exceptait les énergies requises pour la scénarisation des expositions, le bâtiment en lui-même serait certainement référencé en bâtiment passif.

Reposant sur la complémentarité de toutes les équipes engagées sur ce projet et la complicité que nous avons su nouer tous ensemble ; architectes, Groupe Rougeot et notamment son directeur général, David Guio et les équipes des bureaux d’études, celle de Batiserf comme de B27… – la maîtrise technique affirmée par cette réalisation a probablement aussi joué en faveur de notre projet.

Figurant parmi les spécialistes français des dossiers ICPE du secteur de la logistique, Sonia Dadi avait été contactée il y a quelques temps pour prendre en charge le dossier d’un ensemble de cliniques. Après quelques recherches récentes elle s’est rendue compte qu’hormis les CHU ou les très grands centres hospitaliers, la grande majorité des établissements de santé ne sont pas en conformité avec leur obligation en termes de réglementation ICPE.

« Dans un contexte où les investissements à prévoir pour le secteur de la santé vont nécessiter un état des lieux, faire un audit pour savoir si l’on est soumis à la réglementation ICPE peut s’avérer une démarche anticipative très utile », explique Sonia Dadi. « Dès que vous avez une installation de type industriel ; chaudière de grande puissance, groupe électrogène, centre de radiographie, incinérateur, cuisine ou blanchisserie,… il est probable que votre établissement rentre dans le cadre de la réglementation ICPE ».

La veille réglementaire opérée par les équipes de B27 pour les activités logistiques les place au centre de cette problématique pour pouvoir accompagner les établissements de santé, tant pour anticiper via un audit que pour monter le dossier qui leur permettra d’être conforme à cette réglementation très technique.

B27 a livré le nouveau pôle de cinéma UGC du Palais des Congrès de Paris, un complexe qui passe de 4 à 12 salles pour une capacité totale d’accueil de 1 144 fauteuils.

Site occupé dans un centre commercial prestigieux, volume contraint au N-1 du Palais des Congrès, lots techniques très spécifiques, l’opération cumulait les défis heureusement relevés par des entreprises habituées à ce type de challenge inhérent à l’aménagement de salles de cinéma.

En appui du maître d’œuvre Atelier Cattani Architectes, B27 était missionné sur 13 lots techniques, des plus classiques (structure béton, économie de la construction, génie climatique…) aux plus spécifiques des salles de cinéma (acoustique, gradin bois, tissus tendus…). Avec une présence quasi quotidienne sur le chantier permettant de parfaire la culture cinématographique des compagnons qui pouvaient percevoir l’action se déroulant sur les écrans des salles connexes en activité… tout en restant quant à eux très discrets !

La notion d’îlots de chaleur urbain s’impose de plus en plus dans les documents d’urbanisme des grandes villes confrontées à une demande récurrente de leurs administrés incommodés par la récurrence des épisodes caniculaires notamment nocturnes.

Certes, les aménageurs testent depuis de nombreuses années des enrobés de voiries plus clairs pour limiter leur réverbération. Certes, les architectes pensent la 5ème façade comme un espace vert, ou mettent à profit des matériaux de revêtement thermiquement plus neutres. Mais pour Louise Rischmann, paysagiste au sein de B27, penser cette problématique des îlots de chaleur urbains est d’autant plus passionnante qu’elle est transversale à l’ensemble des travaux publics. Avec pour défi d’identifier ces îlots et d’imaginer comment créer en contrepoint des îlots de fraîcheur.

« Cela supposera à terme que nous acceptions tous de modifier notre rapport à la ville », explique Louise Rischmann. « Parce que réussir ce pari d’îlots de fraîcheur devra avoir pour objectif de diminuer notre dépendance à la climatisation. Parce qu’envisager le végétal non comme une décoration mais comme une substitution aux circulations minérales suppose d’accepter de cheminer sur du gazon même par temps de pluie… »

Grâce à la végétalisation d’un maximum d’espaces, la réverbération de chaleur ne serait plus une fatalité mais au contraire une opportunité de répondre simultanément aux grands enjeux climatiques et aux aspirations de confort des habitants et de verdissement des citadins.

« Remettre le végétal au centre des projets d’aménagement est en outre l’une des solutions les plus efficaces et les moins onéreuses pour lutter contre l’impact des îlots de chaleur », poursuit Louise Rischmann. « Cela est tellement vrai que les plus grands bureaux d’études planchent actuellement sur des logiciels permettant d’anticiper l’apparition des îlots de chaleur urbains et ainsi convaincre à terme les maîtres d’ouvrage d’aller jusqu’à se doter d’un bilan thermique de leurs aménagements ».

Entre les exigences de l’aménageur Paris La Défense Aménagement et celles de Campus Groupe IGS, nous devions trouver un équilibre qui associe une ambition d’aller au-delà de la réglementation énergie et la volonté d’utiliser près de 75% de matériaux biosourcés et/ou recyclables.

Concrètement, nous devions arriver à une performance énergétique annuelle, avec un Bbio -30% et un CEP de -20% par rapport à la RT2012. Ce qui nous a conduit à développer pas moins de 14 simulations pour atteindre cet objectif en jouant, ici sur la couleur des stores, là sur l’épaisseur et la nature des isolants, ici sur les vitrages en fonction des facteurs solaires et facteurs lumineux.

Toute la difficulté de ce type de bâtiment est de pouvoir proposer aux 3 000 étudiants des espaces très lumineux, été comme hiver. Et donc de garantir une protection contre des variations thermiques tout en assurant une consommation énergétique extrêmement basse même au sein des deux amphis de 150 et 250 places ou des grandes salles de co-working.

Heureusement non, ce n’est pas une première. D’abord nous sommes très rodés à travailler avec les équipes de l’agence A26 qui se sont fait une spécialité de la conception-réalisation de campus universitaires.

Mais nous avons aussi acquis une belle expérience de ce type de projet à CEP ambitieux sur le campus Skema Business School à Suresnes, celui de l’INSEEC rue de Vellefaux à Paris, ou sur le campus de Reims.

Missionné pour la maîtrise d’œuvre exécution et AMO Environnement pour la certification NF Habitat HQE, B27 a piloté un projet aux multiples facettes à Saint-Maur-des-Fossés, devant trouver le meilleur compromis entre une densité de logements relativement importante et la création d’un cadre de vie paysager de qualité, pour des pavillons inscrits dans un écoquartier familial et piétonnier.

Au-delà de l’accompagnement du maître d’ouvrage sur la bonne exécution des travaux d’un projet d’architecte ambitieux, cette réalisation a démontré la capacité des experts de B27 à travailler avec des matériaux nobles et pérennes tels que la pierre semi-porteuse et à proposer sa palette de compétences pour le mariage de l’ancien – la pierre meulière – et du moderne – le zinc – dans un esprit typique de l’architecture Saint-Maurienne.

En parallèle, les ambitions environnementales du projet de Saint-Maur exigeaient une vision de spécialiste dans la conduite d’un chantier sur lequel l’aménageur de la ZAC était très attentif au bien-être du voisinage : propreté du chantier, réduction maximale des nuisances sonores, optimisation du transport…