Page 2 – B27

Rigueur d’ingénieur et humour digne de la Rubrique à brac de Gotlib, Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain nous offrent un ouvrage scientifique passionnant sur le réchauffement climatique et les enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Une foule de données et d’analyses scientifiques sont illustrées par des graphiques tous plus pédagogiques et drôles. La créativité éditoriale n’a d’égale que la rigueur scientifique enrichie de métaphores, dessins, anecdotes offrant simultanément au lecteur des faits précis et une vue synthétique des choses.

Enfin, un tour d’horizon qui laisse de côté le pessimisme ambiant en convoquant au secours des néophytes surinformés que nous sommes tous, Clint Eastwood, et Maître Yoda, Jimini Cricket, et Iron Man mais aussi Mère Nature, des marins ayant le mal de mer, des dinosaures dissertant sur les SUV, un apôtre radioactif pour traiter de thèmes aussi actuels que l’énergie, le climat, et tout ce qui permet de comprendre pourquoi le monde est fait comme il est fait.

Revigorant !

Le monde sans fin – Dargaud, 2021 – (197 pages, 27€)

Le nouveau centre de distribution des produits du groupe d’électroménager aura pour vocation d’assurer l’approvisionnement de l’ensemble de l’Europe.

La réalisation de cette plateforme logistique est assurée par le promoteur et développeur PRIMELOG assisté par le constructeur GSE. Le bâtiment a été conçu par MW Architecture et sa livraison est prévue pour le premier semestre 2023.

B27 SDE a rédigé le dossier de demande d’autorisation environnementale qui a abouti à la signature par le préfet du Pas-de-Calais d’un arrêté préfectoral autorisant l’exploitation du site en juillet 2019.

En tant que paysagiste, le premier est certainement de comprendre et même d’anticiper chacun des enjeux d’un programme pour avoir été de ceux qui les fixaient dans une vie antérieure. Cette attention à tous les aspects de conception, paysagère comme de bon déroulement du chantier, offre, à mon sens, une garantie de qualité et de bonne mise en œuvre pour nos clients.

Le deuxième réside dans mon expérience et donc de ma vigilance de tous les aspects subvention, règlementation, normalisation, chiffrage qui étaient sous ma responsabilité.

Enfin, et c’est plus personnel, ma passion pour ce métier de paysagiste m’a conduit à apprécier d’en découvrir toutes les facettes. Être passée de « l’autre côté de la barrière » est un nouvel enrichissement !

Je ne suis là que depuis avril dernier mais j’ai déjà collaboré sur les points forts de l’agence que sont notamment l’immobilier logistique et le logement..

Le développement de la logistique urbaine implique une approche radicalement nouvelle de l’intégration de ces bâtiments dans l’environnement urbain et la façon dont nous devons les articuler qualitativement avec le vocabulaire de la ville. Avec des réponses concrètes à trouver sur la végétalisation des façades, l’aménagement paysager des toitures, l’isolation naturelle, la gestion des ressources énergétiques… Des sujets depuis longtemps au centre de tous les entrepôts construits par B27 mais qui prend aujourd’hui une dimension spécifique très fine.

Pour le secteur du logement, le travail sur la qualité et le confort du cadre de vie est plus que jamais prégnant dans la conception des programmes. Le paysagiste est désormais impliqué très en amont pour créer des espaces de rencontres et de lien, imaginer des îlots de fraicheur en milieu urbain et répondre aux aspirations des habitants de limitation des changements climatiques par une meilleure prise en compte de la nature et du naturel dans ces lieux d’origine très minérale.

L’émergence de l’hydrogène comme vecteur d’énergie d’avenir est la combinaison de trois facteurs principaux.

Tous les gouvernements ont désormais pris conscience de l’importance de réduire leur empreinte carbone en se concentrant dans un premier temps sur le transport qui concentre 1/3 des émissions de gaz à effet de serre.

L’épuisement des ressources d’hydrocarbures, et l’augmentation des besoins en énergie, provoquent une hausse des prix qui parait inéluctable.

Les technologies permettant de convertir l’énergie électrique en hydrogène facilitent le développement des voitures fonctionnant à l’énergie électrique.

Extrêmement rare en gisements naturels, l’hydrogène est principalement issu, soit du vaporeformage de gaz naturel ou de combustibles fossiles, soit de l’électrolyse de l’eau.

Gaz extrêmement léger, l’hydrogène occupe cependant un volume important dans les conditions de pression standard. Pour le stocker et le transporter efficacement, il faut fortement réduire ce volume.

Aujourd’hui la majeure partie des constructeurs automobiles a retenu la solution du stockage sous forme gazeuse à haute pression. Cette technologie permet de stocker la quantité d’hydrogène nécessaire à une voiture pour parcourir de 500 à 600 km entre chaque plein.

Concernant son prix, le volume actuel de l’utilisation de l’hydrogène ne peut pas lui permettre de viser la parité avec le gasoil. Dans ce contexte, il ne s’avère actuellement compétitif que pour les véhicules gros consommateurs d’énergie comme les poids lourds, les bus, les bennes à ordures ou les engins de chantiers.

Ils sont multiples, mais pour faire simple rappelons que l’on parle ici de gaz et d’électricité. Cette énergie requiert donc une approche pluridisciplinaire qui, de la mécanique des fluides au génie électrique, des enjeux de compression à ceux de sécurité, met à profit toute la palette des compétences des ingénieurs et techniciens.

Les priorités environnementales contemporaines sont vastes. Mais elles constituent autant d’opportunités d’innovations en chaîne notamment pour le monde de la construction. Envisager le chantier zéro carbone nous poussera, par exemple, à envisager une rationalisation extrême du transport des matériaux avec évidemment des conséquences sur leur mise en œuvre et donc une nécessaire évolution des techniques constructives.

L’approvisionnement des engins de chantier en énergie aura un impact sur la façon de traiter le bâtiment. Et ce d’autant plus que l’hydrogène pourra aussi être utilisé pour stocker à proximité l’électricité produite à partir du photovoltaïque du site pour alimenter ensuite les camions, les chaudières…

Autant de sujets qui engagent un partenariat naturel entre les architectes énergétiques du bâtiment tels que Rougeot Energie et des architectes et bureaux d’études construction plus traditionnels.

Je crois que si jusqu’ici l’architecture avait pour vocation de produire de belles enveloppes dans lesquelles les ingénieurs devaient intégrer les réseaux, dorénavant la priorité faite à l’enjeu énergétique implique une conception inversée où ce sont la conception et la mise en œuvre des réseaux qui influenceront fortement l’enveloppe architecturale.

Constituée en deux parties cette station de chargement hydrogène intègre :

• une aire de distribution permettant le chargement des véhicules,
• une aire de production assurant l’approvisionnement en hydrogène de l’aire de distribution avec une production de 440kg/jour, soit une puissance de 1MW.

La station permettra également le chargement de véhicules légers, qui pourront accéder au site grâce à leur carte d’abonnement impliquant le classement du projet en installation ouverte au public (IOP).

La livraison de Dijon sud (4 MW) est prévue pour 2024.

Conceptuellement préexistant à la session COVID, l’intérêt du bâtiment intelligent et sa capacité à se connecter à son environnement sont devenus encore plus prégnants. Plusieurs process labélisés sont apparus pour jauger de l’interopérabilité bâtiment/ville/infrastructure mais le label R2S apparaît comme l’un des plus plébiscités par les maîtres d’ouvrage. C’est la raison pour laquelle il a été choisi par B27 pour valider son expertise en la matière.

Avec pour principal atout de balayer l’ensemble des enjeux du Smart Building :

• une utilisation simple et rationnelle des installations ;
• une optimisation des coûts d’exploitation et particulièrement des consommations énergétiques ;
• une surveillance permanente des différents organes techniques afin de faciliter la maintenance.

Cette interopérabilité est rendue possible par une anticipation très en amont des besoins et des possibilités futures rendues opérationnelles par la mise en place de capteurs permettant une évolution de l’utilisation des espaces (éclairage, climatisation, etc.) et le dialogue du bâtiment avec les infrastructures de l’environnement dans lequel il s’insère.

Une connectivité globale qui impose la maîtrise technique de tous les points d’entrée et sortie de l’information que peuvent être l’alimentation électrique (TGBT, tableaux divisionnaires, …), l’éclairage (ballasts électroniques, réseau DALI, …), la climatisation, la ventilation, le chauffage (CVC), le comptage eau et de l’électricité, la gestion intelligente des salles de classe, des salles de réunions ou des parkings, le contrôle d’accès, la vidéosurveillance, l’interphonie.

C’est le pilotage de la mise en œuvre de cette intelligence en vue de l’accréditation du Label R2S que la Caisse d’Épargne de Bourgogne Franche-Comté a confié à B27 pour son nouveau siège, un ensemble immobilier de 9 500 m² composé de bureaux et d’un parking silo en ossature bois, destiné à accueillir les 460 collaborateurs du son futur siège social.

Just (smart) building !

La logistique est en forte mutation. Le nombre de dossier ICPE s’accélère et la demande de spécialistes de l’environnement est en forte hausse. Capitalisant sur son expérience et la diversité des dossiers traités depuis de nombreuses années, le département ICPE a été amené à étoffer son équipe par quatre embauches d’ingénieurs. Des profils de spécialistes jeunes mais rompus aux toutes dernières législations que les experts de B27 vont former à la rigueur et l’exigence qui font la notoriété du bureau d’études.

Une nouvelle mission de MOE conception-structure et de BIM pour B27 pour la réalisation de 84 logements et une crèche à Vernouillet dans le 78.

Un bâtiment R+3 avec toiture en ossature bois et un sous-sol pour lesquels B27 pilote la maquette numérique en collaboration avec l’architecte et les autres intervenants du projet.

Créé en 2006 par l’International Living Future Institute, une association américaine à but non lucratif, le Living Building Challenge est un programme international de certification des bâtiments durables qui favorise la mesure la plus avancée de la durabilité dans l’environnement bâti.

Living Future Institute considère que même si tous les projets ne sont pas confrontés aux mêmes défis ou ne bénéficient pas des mêmes opportunités, la conception « régénératrice » devrait être accessible à tous, partout.

Dans cette perspective, il instaure une philosophie de certification qui mise sur la maximisation des impacts positifs allant par exemple au-delà de l’autonomie énergétique pour être producteur d’énergie, et viser la neutralité carbone.

Par cette exigence extrême, l’originalité de cette approche de certification (par rapport aux autres systèmes de certification verte tels que LEED ou BREEAM) vise à prendre en compte toutes les échelles de bâtiments – nouvelles constructions ou rénovations – en intégrant non seulement les impacts mais surtout l’ensemble des interactions des constructions avec leur environnement, les infrastructures, les paysages, les communautés.

Le principe de cette norme LBC 4.0 consiste à fixer des objectifs de construction visionnaires mais réalisables. L’idée de régénération soutenant toute la démarche s’inspire des fleurs qui, à partir des éléments naturels – soleil/eau/terre – abritent simultanément d’autres organismes, soutiennent l’écosystème environnant, le rendant plus beau. Avec l’idée sous-jacente que des bâtiments, s’adaptant à leur environnement, participent à la construction d’un monde meilleur, Juste socialement, simultanément plus responsable, plus esthétique, plus désirable.

Le défi consiste à tenter d’élever le niveau des normes de construction et d’assurer une contribution positive à l’environnement. En cela, le Living Building Challenge encourage les architectes, les entrepreneurs et les propriétaires d’immeubles à se tourner vers des bâtiments « vivants », qui fonctionnent avec autant de propreté, de beauté et d’efficacité que la nature elle-même, vue comme une source inépuisable d’inspiration.

Après 5 années d’expérimentation de la nouvelle méthodologie d’évaluation Énergie-Carbone, la RE2020 est prête à être déployée pour les bâtiments résidentiels dès le 1ᵉ janvier 2022. Pour les autres usages, il faudra attendre plus tard en 2022 pour les bâtiments de bureaux et d’enseignement et certainement 2023 pour les bâtiments tertiaires plus spécifiques (commerces, hôtellerie, etc.).

La RE2020 vise 3 objectifs :

1. Renforcer la sobriété énergétique et la décarbonation de l’énergie
2. Diminution de l’impact carbone de la construction
3. Garantir le confort d’été

Les exigences de conception bioclimatique (Bbio) sont renforcées de 30% par rapport à la RT2012 ce qui nécessitera notamment une isolation renforcée du bâti et une quasi-disparition des ponts thermiques. Le point important à retenir ici avant de contacter les experts de B27 pour vous accompagner est que désormais tous les usages de l’énergie seront comptabilisés avec une méthode de calcul qui vise à favoriser l’électricité et à supprimer l’utilisation des énergies fossiles et notamment le gaz dès 2022 pour les maisons individuelles et en 2025 pour les logements collectifs.

L’état encourage les donneurs d’ordre à intégrer massivement les matériaux bois et biosourcés dans l’optique de rendre compatible la nouvelle RE2020 avec la stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Ainsi, les seuils carbone seront renforcés tous les 3 ans. Toutefois, le retour d’expérience de l’expérimentation Énergie-Carbone a conduit à quelques adaptations à savoir :

• Les études ACV seront réalisées de façon dynamique afin de considérer la temporalité des émissions et les effets de stockage carbone
• Le lot infrastructure sera limité à 40 kgCO2/m² pour prendre en compte les contraintes liées à la nature du sol défavorable
• Le facteur d’émission de l’électricité passera de 210 à 79 gCO2/kWh

Au final, les seuils carbone exigés pour les bâtiments résidentiels seront proches du niveau Carbone 1 de l’Énergie-Carbone.

La méthodologie fait peau neuve. Il s’agit désormais de calculer le nombre d’heures cumulées (DH) où la température intérieure dépasse 30°C le jour et 28°C. En dessous de 350 DH, le bâtiment est totalement adapté au période de fortes chaleurs. Au-dessus de 1250 DH, le bâtiment n’est plus conforme. Entre ces deux valeurs, des pénalités s’appliqueront sur le calcul de la performance énergétique.

Actuellement, les textes de loi de la RE2020 sont en cours de consultation publique et le futur moteur de calcul sera mis à disposition d’ici juin aux éditeurs de logiciel. La réglementation environnementale se veut résolument ambitieuse afin d’emmener l’ensemble des acteurs de l’acte de construire vers des édifices plus respectueux de l’environnement. À nous de saisir la main tendue, B27 dispose de toutes les compétences et l’expérience nécessaire pour faire de vos opérations un succès de l’esquisse à l’exploitation.

Avec un objectif de réduction du poids carbone de 49% à l’horizon 2030 et une décarbonation complète pour 2050, le secteur du bâtiment qui représente en France près de 30% des émissions carbone joue un rôle déterminant dans cette stratégie.

Mise en œuvre de la RE2020, économie circulaire, rénovation énergétique, éco-conception, décarbonation et industrialisation des filières construction, emplois verts, …, les nouvelles contraintes règlementaires sont aussi des opportunités à saisir pour tous les acteurs.

Acteurs de la construction, de l’immobilier, de l’énergie, de l’environnement ou du numérique sont appelés à se mobiliser pour ces défis qui fixent de nouveaux critères de compétitivité durable pour les ouvrages et les aménagements urbains.

Low-Carbon World se déroule en parallèle de BIM World, l’évènement leader européen de la transition numérique des marchés de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain.

Les 2 évènements couvrent un large spectre des projets et des innovations au cœur des transitions numérique et environnementale.

Une journée mondiale qui s’est tenue le 13 mai dernier avec pour vocation de sensibiliser l’opinion publique aux très nombreuses opportunités existant dans les différents domaines technologiques afin d’enrayer la chute continuelle des inscriptions dans les filières technique, informatique et scientifique qui pourrait aboutir à une pénurie de talents dans des domaines où se joue l’avenir de l’humanité comme celui de la santé, celui de la recherche, celui des énergies nouvelles ou de la construction.

B27 ne pouvait que relayer cette journée mondiale qui entre particulièrement en résonance avec des valeurs dédiées à accompagner les maîtres d’ouvrage pour qu’ils privilégient l’innovation, la rigueur technique, l’intelligence collective en faveur d’un monde moins énergivore, plus économe, plus humainement et socialement responsable.

Très évidemment concernée par cette sensibilisation des jeunes talents, B27 a décidé la mise en place un système de tutorat et de cooptation qui vise à ce que chacun de nos collaborateurs s’affirme comme un ambassadeur de son métier mais aussi un transmetteur de savoir qui s’enrichit au contact de la vision de ceux qui auront à inventer le monde dans lequel ils souhaitent vivre.

Le site de Salon-de-Provence de l’usine de Ravoire et Fils a fait l’objet d’une extension intégrant :

• la création d’un complément de surface au niveau des stockages de bouteilles, cartons et palettes au Sud du site ;
• la création d’une zone de bureaux en entrée de bâtiment ;
• la création de deux entrepôts au nord-est du site augmentant les surfaces de stockage directement en lien avec les livraisons nécessaires au fonctionnement du site ;
• la modification des extérieurs généraux du site avec le réaménagement du parking de l’usine.

Le négociant souhaitait une étude de faisabilité par une équipe disposant d’une véritable expertise de la conduite de ce type de projet industriel. En mettant autour de la table les experts de chacune des composantes de cette extension d’usine, B27 a su faire la différence pour ce projet dont la livraison est programmée pour ce printemps. Un accompagnement d’autant plus efficace tout au long du projet que B27 est le référent ICPE pour cette extension majoritairement dédiée à des surfaces de stockage. Un positionnement qui place le BE en position de partenaire privilégié pour suivre l’ensemble de la procédure ICPE tout au long de l’évolution du site à l’avenir.

Produire, élever, conserver des vins issus de terroirs d’exception, est, pour le Domaine Leflaive, le fruit d’un savoir-faire familial plus que centenaire et d’une exigence de tous les instants. La minutie régit toutes les étapes de l’élaboration du vin en reposant sur une intelligence collective qui engage jusqu’au concepteur des bâtiments abritant le cuvage, les chais, le stockage.

« C’est ce défaut d’écoute et d’attention à nos enjeux très spécifiques en termes de respect de l’environnement qui nous a conduit à nous séparer de l’équipe à qui nous avions dans un premier temps confié la conception des nouveaux bâtiments », explique Brice de La Morandière. « Et c’est la compréhension et le partage de notre fibre environnementale qui ont parfaitement fonctionné avec les équipes de B27 emmenées par Romain Solnon. Le challenge était de concevoir un nouveau chai, correspondant à notre philosophie de tendre vers des bâtiments les plus passifs possibles et permettant une conservation optimale de nos vins grâce à une parfaite stabilité thermique et l’humidité constante des bâtiments hiver comme été. »

« Notre maîtrise des matériaux naturels et notre volonté de limiter au maximum les matériaux issus de la pétrochimie pour privilégier des matériaux le plus neutre possible pour le vin nous ont conduit à imaginer une solution associant le bois massif pour la structure et la paille comme isolant. Une association d’une redoutable efficacité dans cette perspective de stabilité thermique et de rapidité d’exécution grâce à la préfabrication de la paille et du bois», précise Romain Solnon de B27.

Au total, ce sont plus de 1 500 m² répartis en trois bâtiments (la réhabilitation d’un bâtiment en pierres de Bourgogne, et la construction d’un nouveau chai et d’un bâtiment de stockage) qui accueilleront les vendanges 2022.

« L’approche de B27 a non seulement correspondu parfaitement à notre philosophie de respect total de l’environnement, mais a aussi permis de trouver une alternative moins onéreuse et tout aussi esthétique que la pierre massive initialement prévue. Cette solution s’harmonise avec les autres bâtiments du village de Puligny en alliant tradition, modernité et exigence totale qui caractérisent le Domaine Leflaive », conclut Brice de La Morandière.

Agissant en spécialiste des aspects réglementaires des bâtiments ICPE, B27 a pour priorité de s’assurer que les bâtiments sont exploités conformément à la règlementation. « Notre mission est de sécuriser les investisseurs institutionnels sur leur responsabilité de détenteur de l’autorisation d’exploiter », rappelle Sonia Dadi associée de B27. « Cela nous engage notamment à effectuer un audit annuel des conditions d’exploitation par leur locataire et de les accompagner à chacune des évolutions de cette exploitation. Notre rôle peut être de vérifier que la modification des produits stockés n’a pas d’impact sur les enjeux ICPE, comme d’accompagner le locataire qui souhaiterait installer une mezzanine ou procéder à des aménagements notables dans le bâtiment afin de – en amont – l’alerter sur les répercussions réglementaires que cela peut avoir mais aussi de préparer les modifications à apporter dans le dossier ICPE pour respecter l’ensemble du dispositif.

Cet accompagnement du propriétaire comme du locataire s’étend bien évidemment à notre présence lors des inspections régulières auxquels le bâtiment sera soumis de la part des autorités de l’environnement. Dès lors nous rédigeons pour eux les mémoires en réponses aux questions des inspecteurs. »

Avec plus de 150 bâtiments sous « contrôle » des experts sous la responsabilité de Sonia Dadi, cette compétence est clairement une des valeurs ajoutées majeures du partage d’expertises au sein de B27.

Au-delà de transformer un bâtiment de bureaux en campus universitaire hyper connecté adapté aux modes d’enseignement de demain, le défi du projet livré en janvier dernier était de permettre à cet immeuble situé au cœur de Suresnes de passer sa capacité d’accueil de 600 à 1 500 personnes.

Le premier fut de renforcer la structure pour accueillir les équipements techniques destinés à apporter un confort total aux d’étudiants. Notamment ceux d’un nouveau système de climatisation dont la principale caractéristique est de s’adapter en fonction de la fréquentation du site afin d’optimiser simultanément confort et consommation d’énergie sur le campus de Skema.  « Le débit d’air renouvelé s’adapte automatiquement dans chacune des zones du campus en fonction du nombre de personnes fréquentant la zone à l’instant T », explique Lionel Lieutier de B27.

« Un système beaucoup plus complexe et lourd qui nécessitait de revoir les équilibres de la structure du bâtiment. »

« Dans le même esprit, de mise en norme actuelle, il a fallu installer de nouveaux escaliers pour accompagner des flux d’étudiants du campus de Skema sans commune mesure avec ceux des personnels du siège d’Airbus. Ce qui dans une structure existante conçue sur un système de dalle alvéolaire pré-contrainte est clairement un challenge », rappelle Lionel.

Enfin, pour répondre à la volonté de Skema de proposer des espaces haut de gamme à ses étudiants, le roof top, jusqu’ici non ouvert au public, a été renforcé pour leur permettre de profiter d’une vue à 360° sur ce Grand Paris au sein duquel le campus ambitionne d’être un des phares éducatifs.

De la réalisation de films présentant des projets urbains et architecturaux à destination de confrères architectes ou de ses partenaires promoteurs, à la captation de vidéos et photos aériennes, en passant par la modélisation de villes en 3D intégrant des données SIG, projets modélisés en BIM ou nuages de points réalisés par photogrammétrie, la palette des services proposés par le pôle urbanisme/maquette 3D de B27 est variée.

→ La réalisation de photos et vidéos aériennes grâce à la modélisation numérique sur le centre aqualudique de l’Épervière à Valence qui constitue aujourd’hui une des plus prestigieuses références de l’agence en matière de complexe aqualudique. Un film très largement utilisé par les collectivités locales impliquées pour faire connaître cette réalisation unique sur le couloir rhodanien.

→ Les prises de vues aériennes par drone pour la commune d’Igny en Essonne, dont l’exhaustivité sert de support au diagnostic urbain et alimente les projections de stratégies ciblées mieux comprises par les habitants.

La Tour Gan est l’une des premières tours édifiées sur le territoire de La Défense. Renommée CB21 lors de sa restructuration en 2009, cet immeuble de bureaux de 180 mètres de haut pour 42 étages poursuit sa mue intérieure par la rénovation lourde et le réaménagement de ses espaces nobles et circulations situés aux niveaux 00, 0A, 0B et 0C.

Commencée en mars 2019 et finalisée par une dernière tranche de travaux en 2021, cette rénovation dont la mission d’économiste et de MOEX a été confié à B27 par l’agence d’architecture Saguez et Partners est entièrement réalisée en site occupé par les 4 000 personnes qui travaillent quotidiennement dans la tour.